C'est triste, outrageant, révoltant.
Comme tout ce qui se passe en Haïti depuis 2004 et le retour sur scène des militaro/macouto/duvaliéristes et de leurs alliés gnbistes.
Certains Haïtiens, une minorité mais bien souchée au niveau de l'international, ont décidé à partir du boycott de la commémoration de l'indépendance de leur pays en 2004, de s'enfoncer le plus loin possible dans la dégoutation d'eux-mêmes, de leur culture, de leurs concitoyens.
Ils ont choisi, sciemment pour beaucoup, sans savoir ou ils mettaient les pieds pour d'autres d'ouvrir Haïti à toutes les trupitudes. Haïti is open to business ! est devenu le seul et unique moto de ces gens-là. Comme une putain, qui accepterait d'écarter ses jambes à n'importe quel client, puant ou pas, pour l'argent. Mais la putain, elle ne se raconte pas d'histoires de "sove peyi". Elle ne se prétend ni missionnaire, ni révolutionaire, ni altruiste. Elle bosse pour survivre. Et puis, le choix de cette couleur rose pour se représenter ! On ne pourrait pas faire plus explicite.
L'article en anglais publié sur le site de Globalresearch a été écrit par Daddy Chery.
Une journaliste d'origine haïtienne qui fait un boulot remarquable au niveau de l'investigation.
Elle reprend les informations du journal US, le Boston Globe ainsi que celles du journaliste Sebastian Escalon de Plaza Publica qui raconte toute l'histoire et publie les documents offciels qui attestent de sa véracité.
Mme Chery note que Mulet ne peut être poursuivi pour ces faits qui n'étaient pas, à l'époque, au Guatemala, condamnés par la loi et que, d'autre part, les témoins soit ont signé un papier le dédouanant de toute responsabilité, soit sont morts. Donc selon elle, Mulet a de grandes chances d'être élu président du Guatemala poste qu'il convoite. (pour échapper aussi, je subodore, aux poursuites contre ses actions en Haïti : opération meurtrière à Cité Soleil, implatation du cholera, interférences dans les élections présidentielles afin d'en biaiser les résultats.)
Mme Chery termine son article ainsi : "If Mulet had been disgraced in 2010 or 2011, both Haiti and Guatemala would have been spared his rule. We must do better. Truth is all well and good, but the timing of truth matters."
TRADUCTION
"Si Mulet avait connu une disgrâce en 2010 ou 2011, Haïti et le Guatemala auraient été épargnés de vivre sous son commandement. Nous avons l'obligation de faire mieux. Connaître la vérité est toujours bon et bien, mais le moment où cette vérité surgit est déterminant.
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Head of UN Occupation Force in Haiti, Edmond Mulet, Ran Child Trafficking Network in Guatemala
Latin America is beginning to reap the fruits that it sowed in Haiti during the last decade. Its armies have become so fat as to control, either byquiet coups or default, the superficial democracie...
More than anything, this sordid story exposes the predatory “humanitarianism” of the UN mission in Haiti, which has so far treated its cases of child prostitution and trafficking as mere aberrations despite harboring alleged criminals at its highest levels. After the discovery on January 29, 2010 that Baptist missionaries had tried to kidnap 33 Haitian children during the confusion of the earthquake, then Haitian Prime Minister Jean Max Bellerive called a moratorium on international adoptions, and in an uncharacteristally ballsy move, said in a televised interview that children were being trafficked from Haiti for their organs. Around the same time, Edmond Mulet proposed instead that all adoptions should require the Prime Minister’s approval. The idea that someone with Mulet’s history could have any authority on decisions about international adoption would be laughable if it was not tragic.
TRADUCTION
Plus que tout, cette histoire sordide met en lumière, "l'humanisme" prédateur des la mission de l'ONU en Haïti, qui a traité les cas de prostitution et de trafic des enfants comme étant de pures aberrations, en dépit du fait qu'elle abrite des supposéss criminels au plus haut niveau de l'institution.
Après la découverte, le 29 janvier 2010, que des missionnaires baptistes avaient tenté de kidnapper 33 enfants haïtiens au cours de la confusion provoquée par le séisme, Jean-Max Bellerive , le Premier ministre de l'époque (tiens ! encore lui !-note de la traductrice) a demandé que le pays soit doté d'un moratoire sur les adoptions au niveau international. Et, dans une surprenante et osée manoeuvre, au cours d'un entretien à la télévision, Bellerive a déclaré que les enfants haïtiens étaient trafiqués pour le vol de leurs organes
.
Plus ou moins dans la même période, Edmond Mulet a proposé qu'à la place du moratoire, toutes les adoptions devraient avoir l'autorisation du Premier ministre.
L'idée que quelqu'un comme Mulet, avec l'histoire qu'on lui connaît, puisse se prévaloir d'une quelconque autorité en matière d'adoption internationale serait risible si elle n'était pas tragique.
Sur cette question des relations entre la Minustah et les enfants pauvres d'Haïtiv vous pouvez lire sur ce blog les textes publiés et les photos dans la catégorie : Minustah et enfants nus.
Pendant des années je n'ai cessé d'alerter le public haïtien, l'Unesco, la Minustah sur les photos d'enfants prises par leur photographe attitré, Logan Abassi, lequel quels que soient les circonstances, les événements, s'arrangeait pour publier des clichés d'enfants pauvres, vulnérables, dénudés ou mis en scène dans des poses équivoques, pour ne pas dire à caractère pédophile sur le site même de la Minustah.
Une horreur ! Cependant, malgré cette abomination, Abassi continue à avoir ses photos publiées dans les journaux au niveau international. Ce pourquoi, j'en suis arrivée à penser qu'il jouissait de protections en haut lieu.
Sur ce sujet, vous pouvez également lire l'article de Mme Marie-Thérèse LabossièreThomas
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