L'argument avancé par Mariano German, chef de la Cour Suprême de justice en RD, est que la corruption ne peut être pardonnée parce que prendre de l'argent de l'Etat affecte les services publics comme, par exemple, la santé.
Selon lui, ceux qui volent cultivent une maladie, aussi bien qu'une attitude anti-éducation et anti-développement qui ne peuvent être pardonnées.
Les commentaires à cette déclaration montrent que les lecteurs doutent de son honnêteté. Ils auraient tendance à la considérer comme de la pure hypocrisie.
Des deux côtés de l'île, on remarque une absqence de confiance envers les politiciens, fonctionnaires et les élites en général.
Florilèges :
Good words falling upon deaf ears.
Bonnes paroles qui tombent dans des oreilles de sourds.
"These guys certainly know how to talk the talk, but nobody walks the walk. this guy is just yet one more sack of hot air."
Ces gars savent pour sûr bien parler, mais personne ne marche correctement. Ce tuype est juste un sac plein d'ai chaud de plus.
Yes starting from yourself and your circle of friends.
Oui à commencer par toi-même et ton cercle d'amis.
Avec les affaires Bautista et Qurino, la question de la corruption secoue la société dominicaine, malgré les efforts des milieux d'extrême droite pour l'endormir en dirigeant le mécontentement palpable de la population vers les Haïtiens, leur bouc émissaire toujours prêt à servir.
Stratégie du même ordre que celle utilisée par Guyler Delva et les média dominants haïtiens avec Aristide et l'affaire Jean Dominique. Il s'agit d'enterrer un grand nombre d'affaires douteuses comme celle de l'argent qui aurait été donné à Martelly par Bautista, comme la disparition d'Evinks Daniel, le non jugement de Brandt, le non dédommagement de la majorité des propriétaires des maisons démolies au centre-ville, les taxes illégalement prélevées sur la diaspora, la gabegie des voyages, per diem, carnavals, les actions dans le domaine du tourisme non planifiés, sans concertation ni transparence...
La liste de ces irrégularités est si longue et copieuse que pour bien faire, pour la justice et pour l'histoire, il faudrait les répertorier de manière quasi-scientifique, avec mentions des dates, objets, lieux, personnes impliquées.
Et ceci, à partir du jour J ou Mulet mandaté par l'international, a imposé au CEP de "faire monter" le nom de Martelly.
Jusqu'à ... ?
En tous les cas, il me semble que ce tragique dap piyan sur Haïti, cette recolonisation sous forme de piratage de ses Institutions et de corruption de sa société à tous les échelons- sorte de remise à jour des "valeurs" duvaliériennes-, est un cas d'école qui mériterait d'être étudié par l'ensemble des pays du sud, notamment ceux des AM. du Sud et de la Caraïbe, qui, crise oblige, risquent de se voir appliquer par la CI l'expérimentation haïtienne de ces dix + 1( 2004-2015) dernières années.
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Supreme Court chief justice says corruption cannot be forgiven
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