Il paraît que le chef des "rose-raket", chef des" bandi legal", chef de l'ethnie des Haïtiens à la tèt kale, les crânes rasés, a commencé lui-même la campagne pour ses candidats.
Je ne sais pas si vous êtes au courant mais, ailleurs, un chef d'Etat en poste ne peut pas faire campagne pour les candidats de son parti.
Imaginez par exemple Obama lançant la campagne de Hillary Clinton ou d'un autre candidat démocrate à la présidence.
C'est une histoire de déontologie et de respect du statut de chef d'Etat - en principe président de l'ensemble des citoyens du pays.
Etre juge et parti, c'est ce que Martelly a fait pendant les 4 années de récolte de per diem, de l'argent prélevé sur les appels téléphoniques et les transferts, des ponctions sur le fonds petrocaribe ( n'en déplaise à l'ambassadeur du Venezuela dont la teneur des déclarations semble s'adresser à son propre gouvernement plutôt qu'à la société haïtienne).
Aussi, il paraît que la caravane de l'espoir des Tèt Kale va silloner Haïti au rythme de la dernière chanson du groupe de musique Vwadezil, inspirée de l'injonction de Martelly à son public de péter. Vous pouvez l' écouter ici.
Dans le même temps, comme dans le cas du prélèvement sur les appels et les transferts de la diaspora, les Tèt Kale convieraient les Haïtiens du terroir à un autre tour de danse, avec une nouvelle valse des millions pour les 4 années qui viennent.
Péter c'est un mot d'ordre pour le peuple.
Selon Haiti Observateur, piller serait celui pour les zotorités.
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