... Youtubeur.
Ce chroniqueur ne devrait pas t-il s'interroger sur les raisons pour lesquelles le contrat passé entre l'Etat haïtien et Dermalog n'apparaît pas sur le site de l'entreprise.
Non. Parce qu'il faudrait encore avoir l'intelligence et le courage de mener des enquêtes sur les questions qui agitent la société dans l'intérêt de la collectivité.
Que le système de Dermalog soit fiable n'est pas le problème.
La question est est-ce que l'utilisation de ce système par l'Etat haïtien est fiable ?
Si JOUTHE a déclaré que l'Etat haïtien n'existe pas, il voulait dire qu'on ne peut pas faire confiance à son administration.
La question posée par le contrat avec Dermalog, concerne le pays, ce n'est pas l'affaire de l'opposition. Et l'orienter ainsi est précisément faire de la politique politicienne, partisane.
Car demandez à des citoyens d'obéir les yeux fermés - à un contrat illégal, entaché de suspicions de corruption, c'est les encourager à participer à la corruption et à s'y soumettre.
M. c'est moi qui sait tout ( un clone de JOVENEL ?) déclare que ceux qui refusent cette carte seraient des coquins.
Ne serait-ce pas lui qui joue aux coquins (un clone de JOVENEL ?) en laissant entendre aux Haïtiens que les sur-facturation ( celle de kits, celle des contrats de PetroCaribe et celle présumée dans le contrat de Dermalog ) ne seraient que des problèmes administratifs et pas politique.
Depuis quand la corruption ne serait pas un problème politique ?
Quand une administration ne fonctionne pas ce ne serait pas un problème politique ?
Ce M qui vit en France s'amuse à faire semblant de dissocier le politique de l'administratif.
La gestion administrative d'un pays relève de choix politiques relatifs à la direction que dirigés et dirigeants veulent donner à leur pays.
Les codes ( du travail, du commerce, pénal, etc) sont rédigés en fonction de ces choix politico/économiques lesquels sont débattus au parlement.
Bref, ce sont des notions qui sont apprises ici, en classe de terminales, par l'étude des philosophes et des économistes.
C'est comme si - pour aller jusqu'au bout de ce raisonnement tèt kale/tèt an ba-, on serait amené à regarder la traite des Noirs, l'esclavage en général, d'un point de vue uniquement administratif ( les livres de compte, les obligations des acheteurs envers l'Etat, les taxes à payer par les arpenteurs; etc) en dissociant ce commerce humain de son contenu politique/économique. Sans oublier la dimension morale et culturelle puisque à cette occasion s'est développée la doctrine légitimant ce commerce en déniant aux Noirs/Indiens, le statut d'être humain.
Quand Hitler prenait des mesures administratives pour, par exemple , interdire que les citoyens juifs allemands soient intégrés dans l'administration, ce n'était pas politique ?
Par exemple, regardez ici, quel impact sur le politique peuvent avoir des mesures purement administratives (couvre feu, etc) .
Bref, comme dirait M. Coluche :
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