L’étude confirme la prédominance de la radio pour l’accès à l’information, mais aussi une montée fulgurante des réseaux sociaux, dont WhatsApp
Les citoyens de la capitale ne peuvent se passer des nouvelles sportives. Selon une étude menée cette année par l’organisation internationale Internews et Panos Caraïbes, le sport devance les programmes éducatifs ou de santé dans tous les types de médias.
Dénommée « analyse de l’écosystème d’information », l’étude se base sur une enquête quantitative et qualitative auprès d’environ 300 personnes dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et à Croix-des-Bouquets.
Les participants au sondage affichent une préférence pour l’actualité et le sport dans les médias traditionnels comme la radio et la télévision. Dans l’un des groupes de discussion, ils justifient le choix des programmes sportifs en disant qu’il est impossible pour les journalistes de « mentir » sur le sujet.
L’étude met au grand jour d’autres complaintes adressées aux médias. Dans la liste, l’on retrouve le manque de professionnalisme des journalistes, un mélange constant entre les opinions et les faits, le penchant inapproprié de la corporation vers le sensationnalisme qui débouche sur des déclarations sans fondement et de la mésinformation.
Bon. Est-ce qu'une étude était nécessaire pour en arriver à des conclusions connues de n'importe quel observateur. Il suffit d'écouter les émissions qui se disent les plus écoutées et dont les animateurs répètent à satiété qu'ils disent la vérité, pour comprendre que les Haïtiens ne peuvent que se méfier de cette vérité assénée à partir d'opinions, de perceptions et d'intérêts personnels. Est-ce que des gens qui débutent une émission d'information en se présentant comme élus de dieu, qui sonnent une cloche, qui hurlent dans leurs micros peuvent être considérés comme journalistes ? Ou bien serait-ce que le rôle qui leur a été attribué serait d'abaisser la population au lieu de l'éclairer ? L'idée n'est jamais passée dans la tête de ces animateurs qui se vantent d'être les plus écoutés, qu'il y a une relation de cause à effet. Proférer des conneries à longueur de journée ne peut qu'affecter négativement les esprits des gens dans l'ensemble de la société passée de 80% d'analphabètes sous les 2 DUVALIER, à 80% d'écouteurs de radotes.
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