Porteur de frayeur, de malheur, de terreur et de douleurs atroces, le cartel politique PHTK est à Haïti entre 2010 et 2021 ce que la bombe nucléaire fut à Hiroshima et Nagasaki au milieu des années 1940. Sur tout un intervalle décennal dans un décor funeste de mal en pis, ce régime bancal piloté par des dealers véreux s’est révélé un poison létal qui a dévergondé, dévoré, exterminé, démantibulé, gangstérisé et souillé la mémoire de la société entière en des cicatrices affreuses et des séquelles pénibles. Familles présidentielles espiègles, primature immature, organismes autonomes falciformes, justice factice, législateurs falsificateurs, ingérence étrangère, opposition sans conviction, Haïti est trimbalée en dix ans dans une imposture infecte d’une seule fenêtre brisée à tout un édifice implosé.
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