... ces bandits dont il est l'une parmi les rares personnes à connaître les parcours parfois de l'adolescence à aujourd'hui, pour avoir vécu dans les quartiers populaires.
Ca s'appelle transmission.
C'est une autre manière de connaître l'histoire.
Et surtout il pourrait se faire de l'argent avec ces livres que les Haïtiens appellent Ti-komik.
Regardez comment les auteurs de Manga japonais se font du fric.
Azael devrait trouver un bon dessinateur qui pourrait illustrer ses récits, en créole bien entendu.
Un professionnel de bandes dessinées, qui serait intéressé par le projet et travaillerait au départ gratuitement sur la base d'un contrat de partage des bénéfices.
Je pense que ce projet aurait du succès parce que les Haïtiens sont très curieux de leur société et, comme on le sait, adorent les histoires dramatiques.
Par ailleurs, concernant la production de films de la famille MARTELLY. Azael devrait savoir que la fabrication de films est utilisée pour blanchir l'argent sale. La mafia italienne faisait ça.
MORVAN mentionne cette relation entre production de films et blanchiment d'argent.
Main basse sur les studios
Si l'écran atténue les crimes, la griffe des organisations criminelles se referme sur les studios. Selon Fabrice Rizzoli, qui coordonne le site mafias.fr et enseigne la « Géopolitique des criminalités » à Sciences Po, « l'industrie du divertissement a été laissée aux derniers arrivants, juifs et Italiens. Les WASP se gardent la propriété des grandes industries, les Irlandais ont pris toutes les places dans la police. De facto, la forte concentration d'Italiens (alliés aux juifs dans la Cosa nostra) à Hollywood a rendu plus forte la présence de la mafia. D'abord, les mafieux ont pu maîtriser les syndicats des travailleurs du cinéma et faire des chantages à la grève, puis ils ont pu blanchir les capitaux ou produire des films pro-mafia comme 'Le Parrain'. »
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