... triste ä mourir.
Tant de personnes torturées, tuées; de femmes violées, de bébés volés.
Vous imaginez jusqu'où peut aller la cruauté : voler à des femmes prisonnières leur bébé avant de les tuer. Et puis donner ou vendre à leurs bourreaux ces bébés.
Donc c'est un ensemble d'articles à vous mettre également en colère contre la mafia locale et les USA qui ont organisé ce coup d'État contre le gouvernement d'Allende.
Des tristes sbires tels que S. Lucas vous affirmeront qu'il s'agissait d'une correction démocratique; parce que pour ce sale monde quand les résultats des votes ne correspondent pas à leurs attentes il les corrige comme les CLINTON en Haïti avec le"plasaj" de leur homme de mains MARTELLY ou comme au CHILI et en HAÏTI des années plus tard en utilisant l'armée pour faire un coup d'État. Et ceci toujours avec l'aide, la complicité, la participation des USA comme vous pourrez le lire dans la revue.
Je lis ceci qui fait écho avec les réalités d'Haïti :
" La concentration de richesses dans si peu de mains n'est pas un accident. Il ne s'agit pas d'un échec économique mais d'un succès politique."
Et le plus exaspérant c'est la propagande qui a été faite autour d'une soi-disant réussite économique de la dictature, qui se résume en enrichissement des riches et appauvrissement de la classe moyenne et des plus pauvres.
" En 1972, sous l'Unité populaire, les employés et ouvriers recevaient 62,9% du revenu national total; 37,1 % allaient aux divers propriétaires. En 1974, la situation a été renversée, la part des travailleurs n'était plus que 38,2%, alors que les propriétaires recevaient 61,8%."
Enfin, il y a ce poème de Pablo Neruda, prix Nobel de littérature en 1971, qui a été assassiné quelques jours après le coup d'État du 11 septembre 1973.
Les Satrapes
Nixon, Frei et Pinochet
jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à cet amer
mois de septembre
de l'année mil nef cent soixante-treize
avec Bordaberry, Garrastazu et Banzer
ces hyènes voraces
de notre histoire, ces rongeurs
grignotant les bannières conquises
grâce à tant de sang et tant de feu,
sur les propriétés maculées de boue,
ces rapaces diaboliques.
Ces satrapes des milliers de fois vendus
et vendeurs excités
par des loups new-yorkais.
Des machines affamées de dollars,
souillées par l'holocauste
de leur propre peuple martyrisé,
des commerçants prostitués
par l'air et le pain AMÉRICAINS,
des assassins marécageux, troupeau
de chefs proxénètes,
sans autre loi que la torture
et la faim pour fouetter leur peuple."
Vous croyez que ce poème pourrait être lu, étudié, commenté dans les cours de littérature en Ha!iti ? JAMAIS;
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