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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Aux boursiers haïtiens qui vont se rendre en Italie. Attention vous devez être vigilants dans la mesure où...

Publié par siel sur 20 Mars 2023, 15:44pm

Catégories : #INTERNATIONAL, #RACISME, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... il y a actuellement un gouvernement d''extrême-droite en Italie. Tous les Italiens ne sont pas racistes mais il existe des organisations fascistes extrêmement agressives contre les Noirs.

Il faudra donc vous informer par rapport aux lieux que vous allez fréquenter. Et surtout éviter de répondre aux provocations. Et, ceci, s'adressant particulièrement aux femmes, de sortir seules la nuit.

Je vous le dis parce que comme vous le savez, ces piranhas  que sont  vos "ministres de l'Education et de la Culture, vos journalistes, vos youtubeurs, ne vous en informeront pas. Or, l'information permet d'éviter des rencontres plus que désagréables. Et il est de notre devoir à nous qui sommes au courant  de vous mettre en garde.

Une autre recommandation est de prendre contact avec une organisation anti-raciste locale, ( il y en a beaucoup vu la montée exponentielle du racisme dans ce pays) de manière à pouvoir en cas de pépins être soutenus.

Ceci pour vous éviter d'avoir à envoyer à votre ambassade des  SOS qui resteront comme d'hab sans réponse.

Je n'ai aucune idée pourquoi votre gouvernement passe ce genre d'accord avec un pays dirigé par l'extrême- droite. Personnellement si j'étais ministre de l'Éducation je me garderais bien d'envoyer des jeunes femmes et hommes de mon pays étudier en Italie dans la conjoncture actuelle.

Bon. La corruption est si importante en Haïti qu'on en arrive à soupçonner un quelconque deal dans cette opération. De plus cette université est inconnue sur Wikipedia.

Il existe des pays, Finlande, Islande, Norvège, par exemple, où le racisme est moins pathologique qu'en Italie :Les agressions racistes se sont multipliées ces dernières semaines dans toute la péninsule. Pour cet éditorialiste, elles traduisent une véritable pathologie de la société italienne.

Ça, ça se passait en 2018, alors que l'extrême-droite n'était pas au pouvoir.

Ça, ça se passe en janvier 2023.

Vous pourrez lire le texte qui s'intitule Racisme à l'italienne

Et dans le lien qui suit je vous ai mis un reportage qui date de février 2023.

PDF 105k
Racisme à l’italienne
1 Depuis juin 2018, l’Italie est gouvernée par une coalition politique composée par le Mouvement 5 Ét (...)
1L’actuelle amplification du phénomène de la violence raciste et des luttes antiracistes en Italie donnent vie à une dialectique qui est devenue évidente depuis l’arrivée au pouvoir d’une coalition qui se déclare ouvertement souverainiste et xénophobe1. Pour expliquer cette dialectique, deux éléments de contexte doivent être rappelés : l’accroissement du racisme dans ses expressions les plus violentes – institutionnelles ou non – qui a favorisé la victoire électorale du gouvernement actuel et la succession d’agressions et de faits racistes qui se déroulent sur le fond de la « crise des réfugiés » en lien avec le conflit syrien à partir de l’été 2015.

2Dans cette série de faits exprimant la montée des actes racistes, rappelons en 2016, l’homicide du Nigérien Emmanuel Chidi Nnamdi à Fermo et celui de l’ouvrier égyptien Abd El Salam Ahmed El Danf à Plaisance alors qu’il participait à un piquet de grève ; en 2017, la mort de la demandeuse d’asile ivoirienne Sandrine Bakayoko dans les toilettes du « centre d’accueil » de Conetta et le suicide du Gambien Pateh Sabally dans les eaux du Grand Canal de Venise non secouru par les touristes et les passants ; la violente expulsion des migrants de la Place de l’Indépendance à Rome ; en 2018, la mort de la Nigérienne Becky Moses à la suite de l’incendie des baraques du ghetto de Rosarno. Cette vague de violences racistes, loin d’être contenue ou réprimée, s’est au contraire accentuée, comme le démontrent des faits plus récents : à Macerata, en février 2018, des sympathisants néo-fascistes de Forza Nuova et de Casa Pound, deux forces politiques d’extrême droite, ont fusillé six migrants « noirs » en les blessant grièvement ; en mars 2018, à Florence un retraité a tiré sans aucune motivation sur Idy Diene, une commerçante ambulante sénégalaise ; en juin 2018, Soumaila Sacko, un activiste malien, engagé dans la lutte contre le système d’exploitation esclavagiste a été tué dans les campagnes calabraises.

2 Entre 2013 et 2018, un gouvernement de centre gauche a été au pouvoir. Au cours de ces cinq ans, tr (...)
3L’ensemble de ces morts violentes traduisent le changement qui s’opère dans le racisme en Italie et elles en disent probablement beaucoup plus sur les spectres qui agitent l’Europe en crise. Ces meurtres ont en partie été anticipés par l’affirmation de mouvements xénophobes qui les ont transformés en un instrument de consensus et de jonction nationale populaire. Par ailleurs, au cours des trois dernières années, ils ont fait l’objet d’une construction narrative politico-médiatique et d’une gestion institutionnelle tant de la part de l’Union européenne que du gouvernement italien précédent2.

3 Ce décret, qui porte aussi le nom de « Décret Salvini », a été approuvé le 29 novembre 2018. Il pré (...)
4C’est dans ce contexte qu’il faut situer la prise de position brutale de l’actuel gouvernement italien à l’encontre des migrants et des migrations. Le programme Immigration zéro (inspiré du célèbre No way du gouvernement australien), l’interdiction de porter secours aux migrants en mer ayant pour conséquence la criminalisation des ONG, l’approbation du décret sur la sécurité3, l’opposition farouche à tout dessein de loi favorisant le droit du sol (ius soli), l’abstention lors de la signature du Pacte mondial pour des migrations porté par l’Organisation des Nations unies, constituent un assemblage de mesures qui expriment les choix brutaux des forces politiques actuellement au pouvoir. Elles ont préféré sciemment s’appuyer sur les émotions qui traversent la société italienne depuis longtemps pour accéder au pouvoir et donner une nouvelle orientation à la politique à travers ce que je qualifie de « pacte raciste de citoyenneté », offert à une partie des citoyens au détriment des autres. De ce fait, sans minimiser les responsabilités du gouvernement actuel dans la « racialisation de la crise migratoire », ce serait une grave erreur de le considérer comme l’unique responsable de ce qui se déroule en Italie à propos des migrations et du racisme.

 SOURCES : https://journals.openedition.org/remi/9630?lang=es

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