12 Mandela Quotes That Won't Be In the Corporate Media Obituaries
Sanitizing Mandela
Nelson Mandela, who died yesterday at age 95, was a South African anti-apartheid revolutionary who served as President of South Africa from 1994-1999.
During the 1950's, while working as an anti-apartheid lawyer, Mandela was repeatedly arrested for 'seditious activities' and 'treason.' In 1963 he was convicted of sabotage and conspiracy to overthrow the government, and sentenced to life imprisonment. Mandela served 27 years in prison before an international lobbying campaign finally won his release in 1990.
In 1994, Mandela was elected President and formed a Government of National Unity in an attempt to diffuse ethnic tensions. As President, he established a new constitution and initiated the Truth and Reconciliation Commission to investigate past human rights abuses and to uncover the truth about crimes of the South African government, using amnesty as a mechanism.
Nelson Mandela was a powerful and inspirational leader who eloquently and forcefully spoke truth to power. As tributes are published over the coming days, the corporate media will paint a sanitized portrait of Mandela that leaves out much of who he was. We expect to see 'safe' Mandela quotes such as "education is the most powerful weapon which you can use to change the world" or "after climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb."
We wanted to share some Nelson Mandela quotes which we don't expect to read in the corporate media's obituaries:
- "A critical, independent and investigative press is the lifeblood of any democracy. The press must be free from state interference. It must have the economic strength to stand up to the blandishments of government officials. It must have sufficient independence from vested interests to be bold and inquiring without fear or favor. It must enjoy the protection of the constitution, so that it can protect our rights as citizens."
SUITE : link
Ben oui, tout le monde aujourd'hui fait comme si Mandela n'avait pas été un combattant, un Marron et un Kamoken, comme s'il n'avait pas été mis par les USA et l'Angleterre sur une liste de terroristes et que l'ANC n'avait pas pris les armes.
Mandela n'était pas un yen/yen. D"ailleurs comme dit dans cet article Discours historique de Nelson Mandela, le 26 juillet 1991 ce n'est pas par hasard que son premier voyage à l'étranger fut pour Cuba où il remercia le peuple cubain et Castro, lequel n'est pas non plus un yen/yen.
J'ai lu l'édito du Nouvelliste link où là comme ailleurs on assiste à une tentative d'occulter du message de Mandela deux mots déterminants : justice et vérité.
Mandela n'a pas dit : c'est bon on passe l'éponge. On fait comme si rien ne s'était passé et on se réconcilie.
On ne se réconcilie pas dans un salon entre deux petits fours et un verre de champagne. Gourgue se fait amnistier par Avril
Non. Mandela a créé une Commisssion Justice et Vérité . Il a mis en place un tribunal où les victimes ont pu, publiquement, parler de ce qu'elles ont enduré et les bourreaux parler de leurs crimes et demander pardon.
Ce que Mandela a fait de remarquable avec cette Commission - même si tout était loin d'être parfait- c'est qu'il en a fait une affaire d'Etat.
C'est le Chef de l'Etat, lui-même une victime, qui pris la responsabilité de donner aux victimes une plateforme pour exprimer leurs souffrances pour panser leurs plaies et faire en sorte que le pays ne plonge pas dans une guerre civile à base de règlements de compte.
Ces séances de la Commission Justice et Vérité, qui se sont tenues dans un tribunal ouvert à tous, ont duré pendant des mois et ont été télévisées.
Ce système a été employé au Rwanda. Ce qui n'a pas empêché les responsables de crimes d'être jugés et emprisonnés.
Et c'est ce que Medina a décidé de faire également en RD par rapport aux crimes commis sous Trujillo. Ce dont nous parlions ici : République Dominicaine : une commission pour faire la lumière sur les crimes de Trujillio
Selon la formule consacrée "Que dieu lui prête vie" afin qu'il y parvienne.
Le journaliste haïtien saute des 2 pieds par dessus ce processus long et douloureux auquel tout le pays, la République Sud- Africaine a été exposé pour déboucher sur la dite réconciliation.
On aurait pu s'attendre à ce qu'il explique à ses lecteurs comment Mandela a pensé et organisé cette réconciliation ; ce qui les aurait aidés à comprendre comment elle a été possible. Et nous offrir des pistes pour mettre en oeuvre cette pratique en Haïti.
Rien de pareil; c'est réconciliation, réconciliation. Comme si par miracle, avec une baguette magique, abracadabra, elle devait se faire.
Quand les journalsites haïtiens évoquent les tares du pays, ils oublient de compter les média haïtiens au nombre de ces tares.
Ah, ces journalistes haïtiens donneurs de leçon, vraiment désespérants avec leurs omissions, approximations, révisions, dénis et petits accomodements avec l'histoire pour ne pas fâcher les "gwo zouzoun", les gens importants.
Ils sont loin d'aider à la réconciliation.
Au contraire.
Voici ce Mandela disait à propos de la presse :
"A critical, independent and investigative press is the lifeblood of any democracy. The press must be free from state interference. It must have the economic strength to stand up to the blandishments of government officials. It must have sufficient independence from vested interests to be bold and inquiring without fear or favor. It must enjoy the protection of the constitution, so that it can protect our rights as citizens."
"Une presse critique, indépendante et d'investigation est le sang qui donne vie à toute démocratie. La presse doit être indépendante de toute interférence de l'Etat. Elle doit avoir la force économique pour se dresser contre les séductions des autorités gouvernementales. Elle doit être suffisamment indépendante des intérêts importants pour pouvoir enquêter sans peurr et sans favoritisme. Elle doit s'exercer sous la protection de la constitution, de manière à ce qu'elle puisse protéger nos droits en tant que citoyens."
Vaste programme difficile à suivre dans tous les pays du monde, cependant un modèle auquel les journalistes haïtiens sont invités à se rapprocher, ne serait-ce qu'un chouya, un tout petit peu.
La nation leur en serait éternellement reconnaissante de leur bon vouloir. De même qu'elle n'oubliera jamais le courage du journaliste Jean Dominque.
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