Alors d'où sortent les milliards d'euros "d'argent public" pour sauver le pseudo-système bancaire ???
Une réponse ... ?
D'un économiste sérieux ????"
Ca me fait penser en Haïti à l'affaire Socabank et BRH
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"En période de crise, diminuer les engagements de l'état un peu partout (culture, justice, santé, etc) détruit l'activité et les ressources de l'état. Certes M. Sarkozy et ses amis crient à "la réforme" et prétendent la mettre en oeuvre depuis plus de dix ans. Nous serions donc en droit d'attendre une rationalisation de ces services. Mais on assiste en réalité à la destruction pure et simple de ces services. Leur gestion passant petit à petit au privé qui n'offrira ses services qu'aux plus nantis, via des salariés précarisés..............................................................................................................
....et puis ruiner un état pour le dominer n'est aprés tout que l'autre méthode pour coloniser un pays. ne serions nous pas en train d'assister à la colonisation de la planéte entiére par les élites économiques ?
J'emploie colonisation au sens historique, c'est à dire le pillage systématique d'une région au profit d'une minorité par l'élimination de tout pouvoir politique local.
...Curieusement, cette stratégie en trois temps ressemble assez au scénario (lui aussi foireux) que le Pentagone avait élaboré pour l'invasion de l'Irak en 2003, et baptisé du nom lourdement symbolique de « Shock and Awe » (« Choc et stupeur »). Choc initial (bombardements massifs), stupéfaction des Irakiens cloués au sol et, enfin, progression victorieuse des troupes US détruisant les infrastructures vitales du pays : on retrouve bien les trois éléments précédemment évoqués.
Tout ceci semble bien renvoyer à la thèse centrale du dernier livre de Naomi Klein (« The Shock Theory »), à savoir que le capitalisme néo-libéral, loin de se contenter de dégrader, par son simple fonctionnement, l'économie de marché et les structures politiques des démocraties, cherche délibérément à aggraver cette évolution en créant artificiellement des chocs inattendus et brutaux..."
J'ai parlé dans ce blog de ce livre de Naomi Klein qui présente la production de chocs par le système néolibéral comme un programme à appliquer à tous les peuples de la terre.
-la guerre froide et le "communisme n'existant plus, les Duvalier, Pinochet, les Cedras-
ne sont plus nécessaires) pour "domestiquer " les populations de manière à leur faire accepter sans contestations des politiques impopulaires.
Si en Haïti, il existe un dicton (odieux) qui dit "Ti moun, se ti bet" ,les enfants sont de petits animaux, pour les néolibéraux, les populations du Sud sont des animaux à dresser.
Ce qui vient de se dérouler en Haïti, les émeutes de la faim qui étaient prévisibles mais qu'on a laissé se produire
- le Président n'avait-il pas déclaré qu"il ne pouvait rien faire ?-
suivies de "dons" à la population humiliée et brutalisée,
n'est autre qu'une des formes que peut prendre ce dressage.
Dressage initié depuis les années 1957 avec Duvalier,
qui s'est poursuivi sans faillir avec les gouvernements militaires Avril, Namphy, les 2 coups d'Etat,
l'arrivée de Latortue
+ l'humiliation d'une commémoration de bicentenaire de l'Indépendance transformée en une propagande médiatique vantant l'incapacité génétique des nègres barbares à se gouverner via l'exemple d'Haïti;
et enfin le scénario récent de la décapitation en 2 temps du Premier ministre Alexis.
Le tout, évidemment, avec la complicité de tout ce qui se compte comme grenn-nanbounda sur l'échiquier politique allant de l'extrème-droite à ce qu'il est convenu d'appeler la gauche en Haïti
Une "gauche" qui n'a ni assise populaire, ni organisations, ni leaders.
Une droite dont toutes les composantes sont issues de l'extrème-droite duvaliériste qui n'entend rien au dialogue et à la concertation;
qui ne fonctionne qu'à coups de forces, médisances et violences diverses et variées.
Ce qui donne au résultat des courses, une population livrée à elle-même, à toutes les démagogies et manipulations, à toutes les formes d'oppressions
et, pour parfaire le tableau, se retrouve criminalisée pour cause de pauvreté.
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