Décodage d'images.
Le député est debout
Il vante les bienfaits de Martelly
Comme si Martelly n'était pas le président d'une république
mais le chef d'un village africain.
Le député semble croire que l'argent de l'Etat est celui de Martelly.
Martelly est assis. Position jambes écartées, genre jeune voyou dans le métro parisien.
Pendant que le député s'enflamme, Martelly parle à quelqu'un, qui s'avérera être Lamothe, dissimulé (bizarre d'ailleurs) derrière le pupitre du président.
Pendant tout le début de l'allocution de M Luckner Noël, Martelly ostensiblement continue à échanger avec soit Lamothe, soit un type qui se trouve debout derrière lui.
On peut supposer que le député n'a pas été insensible à ce manque d'intérêt, puisque,
soudain, il enfle la voix pour chanter les louanges du couple présidentiel.
Bien joué. L'on sait Martelly très sensible aux flagorneries et aux flagorneurs.
Martelly qui, jusqu'à ce moment, ne l'avait même pas regardé, commence à s'intéresser à lui.
Le député est applaudi par Martelly en personne suite à sa sortie sur "konstrui kay, plen tèt."
L'approbation du chef lui fait perdre la tête.
"Il ne se sent plus," comme on dit ici
"La tè pa ka potey", comme on dit à la Martinique
Ces pieds ne touchent plus terre.
Dans ce moment de folie, de perte de repères, de jouissance orgasmique, il se met à genoux.
Suprême récompense à cet acte de folie
Martelly et Lamothe se lèvent pour l'embrassser.
Le député est aux anges.
Il dira plus tard que c'est devant Dieu qu'il s'est agenouillé.
Martelly, après Duvalier François un nouveau dieu dans le panthéon de l'extrême droite haïtienne?
Je crois en toi Martelly... etc ?
Je vous salue Sophia, mère de Ti-Micky...etc ?
Just disgusting.
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