Je ne vous traduis par l'article plein de circonvolutions, précautions de langage annoncées dès le titre avec le le "most likely" qu'on pourrait traduire littéralement par les troupes de la minustah "sembleraient plutôt " avoir causé l'épidémie de choléra en Haïti.
C'est une confiture de paroles pour ne pas dire tout simplement que la Minustah est bien responsable de l'implantation du choléra en Haïti, via la souche népalaise arrivée avec le contingent des troupes népalaises. Tout ceci venant confirmer le résultat d'autres recherches.
Ce qui est nouveau ici, c'est qu'il s'agit de 2 ex-experts de l'ONU qui avaient tiré des conclusions contraires du temps où ils étaient employés par l'ONU.
Pour eux, auparavant quand ils étaient salariés de l'ONU, tout était simple comme klik klak kodak. Le choléra était dû au manque de structure sanitaire de l'état haïtien. Point final.
Les victimes devenaient responsables de leurs propres maux. Point barre.
Circulez, il n'ya rien à voir.
Une stratégie utilisée par l'international dans le cas d'Haïti, dès son indépendance mal digérée par les puissances occidentales.
Les Haïtiens sont comme ci, les Haïtiens sont comme ça... et nous n'avons aucune, mais aucune responsabilité dans l'état de leur pays.
Ils sont des paranoïaques, toujours en quête de boucs émissaires pour justifier leur incapacité à se gouverner.
Faudrait pas oublier, pour l'histoire, que la première réaction de Médecins Sans Frontières était celle là.
Faudrait pas oublier, non plus, que telle fut aussi la réaction sur les réseaux sociaux de l'ensemble des réacs du Granlakouzen qui posent aux nationalistes appartenant à l'élite éclairée.
Les Haïtiens, en général, ont eux-même intériorisé cete manière de voir, tant et si bien qu'ils passent leur temps à se traiter sur les réseaux sociaux, avec un mépris assez remarquable, suivant en celà la ligne gouvernementale actuelle dont le patron a fait sur scène et sur CD la promotion de la culture 100% KK.
En effet culture 100% KK d'un pouvoir Tèt Kale qui n'hésite pas à inaugurer un carnaval des fleurs, initiative duvaliériste (tout se tient) à la date, 28 juillet 1915, de l'occupation étatsunienne du pays. Assumer Haïti. Devoir de mémoire par rapport au 28 juillet 1915, date de l'occupation américaine en Haïti.
Aucun respect pour leurs propres têtes et encore moins pour la population.
Maintenant que ces experts de l'ONU n'y travaillent plus, ils semblent habités d'un remords tardif à la Clinton avec le riz de l'Artibonite- ils avouent que "most likely" la Minustah a introduit le choléra en Haïti via les troupes népalaises.
L'ONU est d'autant plus coupable dans ce crime contre la population, que selon les médecins népalais en charge de faire passer la visite médicale aux soldats devant partir en Haïti, dans la liste de test demandés par l'ONU ne figurait pas celui de dépistage du choléra.
De là à penser que cet "oubli" est un fait exprès...
Mais pourquoi diantre, nous dira-t-on, ces bonnes gens de l'ONU venus rétablir la pax americana en Haïti, seraient intéressés à "négliger" un test d'une maladie endémique au Népal et qui va provoquer non seulement la mort de milliers de gens mais, de plus, va implanter la maladie en Haïti pendant des temps incalculables ?
Pour une piste de réponses- il y en a plusieurs- il faudrai interroger le rôle des ONG, celui des entreprises de fabrication de médicaments, de vaccins, le lobby de l'OMS, la prolongation du mandat de la Minustah et tout ça.
On pourrait déboucher sur une piste : l'argent.
Cette piste de l'argent est peut-être, je dis bien peut-être, celle qui avait porté les 4 scientifiques : Alejandro Cravioto, Daniele Lantagne, G. Balakrish Nair, Claudio F. Lanata a conclure dans leur premier rapport, alors qu'ils étaient à l'époque des salariés de l'ONU, que "the outbreak’s cause "was not the fault" of any "group or individual" and cited environmental factors – most notably Haiti’s lack of adequate sanitation – as being partly at fault, .." que ce n'était pas de la faute 'aucun groupe ou individu mais celle du manque de structure sanitaire adéquate en Haïti.
Comme quoi, parfois, en de rares cas, la vérité finit par éclater.
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Friday, 26 July 2013 10:56 |
The number of experts casting doubt on the likelihood of the U.N. having been the source of Haiti’s deadly cholera epidemic is getting increasingly smaller. In what Foreign Policy’s Turtle Bay blogger Colum Lynch calls a “dramatic retreat,” a panel of independent U.N. experts who earlier had reported that the outbreak’s cause "was not the fault" of any "group or individual" and cited environmental factors – most notably Haiti’s lack of adequate sanitation – as being partly at fault, have now determined that U.N. troops from Nepal "most likely” were the cause. Lynch goes on to write:
Lynch writes that
But in fact the report does not say the U.N. troops themselves “constructed” the “haphazard” pipe system themselves; the U.N. is supposed to have hired a contractor, Sanco Enterprises SA, to facilitate the removal of human waste from the base. The U.N. does of course bear blame for the contractor’s negligence, however. Lynch reports:
Lynch notes that “The latest findings will increase pressure on the United Nations to acknowledge responsibility for introducing cholera into the country.” As we haverecently described, the U.N. has taken a defensive posture both toward its own responsibility for the epidemic and for ensuring funding for its own cholera eradication plan (prepared with the Haitian and Dominican governments and NGO’s). A new article from Haiti Grassroots Watch (HGW) warns that the lack of funding for the plan could mean “that the disease will likely be endemic to Haiti for years to come.” Noting that “the majority of Haitians – about eight million people – do not have access to a hygienic sanitation system,” HGW cites Physicians for Haiti’s Rishi Rattan as saying that it is “highly likely that cholera will become endemic in Haiti without full funding of Haiti's cholera elimination plan by entities such as the United Nations (UN).” HGW goes on to report:
As the international community fails to fully fund the cholera eradication plan and ensure adequate sanitation and clean drinking water for Haiti’s population, HGW describes one important, smaller-scale alternative in treating sewage: how the small non-profit Sustainable Organic Integrated Livelihoods (SOIL) is stepping in to help dispose of human waste and convert it into usable compost. SOURCES : link |
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