« Vertières »
Ce mot si doux et charmant
Rappelle le bon vieux temps
Pour nous les fils d’esclaves
Libérés enfin de nos entraves
II
Tous assimilés à des épaves
Se révélant tellement braves
Des conditions inhumaines
Ils auront brisé les chaines
III
Mais deux cents ans après
Nous voilà comme à rabais
Un peuple très malheureux
Indignes de nos chers aïeux
IV
Liberté Égalité Fraternité
Ce à quoi nous avions juré
Nous l’avons si vite oublié
Que nous payons nos ratés
V
Sommes-nous si détestables
A ce point alors incapables
De nous montrer honorables
Face à ce contexte déplorable
VI
Et si nous étions à Vertières
En quête de nouveaux repères
Nous ferions comme nos aïeux
Braves et farouches comme eux
VII
Alors chantons tous et bien haut
En avant : Grenadiers à l’assaut
Enfin prenons-nous par la main
Pour reconstruire : notre destin
SHM av.
Commenter cet article